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PRINTEMPS DES POETES DES AFRIQUES ET D'AILLEURS
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18 janvier 2016

Débat poétique Sinda-Labylle sur le poème "Ton corps sage" de Enide Darius Gordien

Débats entre la poétesse Pascale Derville Labylle et Thierry Sinda sur le poème Ton corsage d' Enide Darius Gordien
 

 Cher Poète, 

Je viens vers vous et, vous interpelle quant à l'écriture poétique d'un texte du révélé poète:Enide Darius Gordien; dont je fais actuellement la connaissance par le biais de votre site internet.En effet, il m'apparait qu'afin de garder la spiritualité sonore et visionnaire de l'image émergée à l'esprit du Poète, l'adjectif qualificatif en fonction de complément d'objet indirect, dans:je cite "De l'inatteignable rêve"tant à réduire la portée musicale et transcendantale de la poétique du texte. 
Aussi, je me permets de vous suggérer, en toute modestie, le terme de "inaccessible" 
pour "inaccessible rêve"qui à mon humble avis, dont je vous laisse juge connote comme plus approprié. 
Dès lors, entendez en lecture silencieuse:"Je vis une étincelle 
Magie éternelle 
De l'inaccessible rêve 
De toujours, d'amour, en un seul jour"pour 
"Je vis une étincelle 
Magie éternelle 
De l'inatteignable rêve 
De toujours, d'amour, en un seul jour"; 
Néanmoins, je conserve la limpide fluidité poétique de l'extrait cité, grâce à la subtile ambiguïté de l'usage de l'homonymie des verbes "voir" et "vivre"dans le mode indicatif de la grille des conjugaisons de la langue française: au passé simple pour le verbe" voir", l'autre au présent pour le verbe vivre. 
Antillaise d'origine Guadeloupéenne et d'expression française vivant en Normandie, vous comprendrez que mon appartenance à la créolité justifie mon interpellation littéraire et témoigne de l'intéret et l'amour que je porte à mes compatriotes d'outre-mer. 
Acceptez en conclusion, un texte extrait de mon recueil actuellement en chantier littéraire, vous en souhaitant bonne réception ,et, vous présentant de même mes meilleurs voeux! 

La peur 

Je rentrais l'estomac noué 
Je rentrais siéger dans les lieux 
Je rentrais de Rouen sans un dé. 
Je rentrais grondée par les faits. 

Je rentrais d'une prairie, oui 
Je rentrais de Montivilliers 
Je rentrais sur une plaie vide 
Je rentrais une foi subtile 

Je rentrais dans l'autorité 
Je rentrais comme une poire dans l'été 
Je rentrais rentrais contrainte, forcée. 
Je rentrais au toit, puis prié. 

Poétesse/Pascale Derville Labylle 
Inspiration: Akadius Kospiel 
Lieu d'écriture :Le Havre 
Présence spiruelle:Nicolae-Daniel Biséricaru

Réponse de Thierry Sinda

Autant d'Homme, autant d'avis... La licence poétique transcende les règles de la prose. Lorsque ce n'est pas le cas, il faut trouver d'autres critères pour élever un texte au rang de poème. En ce qui concerne le poème "Ton corsage" (un beau titre-calembours et sensuel) de la poétesse Guadeloupéenne Enide Darius Gordien, la strophe à laquelle vous faites référence: "Je vis une éTincelle/ Magie éTernelle,/ De l' inaTTeignable rêve/ de Toujours, d' amour, en un seul jour" le mot "inatteignable" permet l' allitération en "T" dans chaque vers de la strophe, celle-ci serait défaillante avec le mot "inaccessible" que vous suggérez.

La poésie est affaire de rythmes, de sonorités, de souffles et d'images. C' est ainsi que j' ai retenu ce magnifique poème d' Enide dans l' "Anthologie des poèmes d' amour des Afriques et d' Ailleurs" publiée chez Orphie pour le 10e anniversaire du "Printemps des Poètes des Afriques et d' Ailleurs". Vous vous êtes laissé piéger par la sémantique là où la poésie appelle le son, le son du TamTam des Antilles, le son du TamTam de l'Océan Indien, le son du TamTam de l' Afrique, Mère du grand rythme nègre, que nous chérissons en néo-négritude!

Chère poétesse Pascale Derville Labylle, merci pour vos suggestions, merci pour votre poème "La peur", et vous êtes, bien évidemment, la bienvenue en mars "[.. ]comme une poire dans l' été" printanier de notre festival de néo-négritude!

Et que tous mes voeux de création poétique fructueuse vous accompagnent pour 2016!

 

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Commentaires
A
En réponse à la sensualité du texte poétique: d' Enide Darius Gordien " Ton corps sage", Romance autour d’une bite. Merci pour l'évocation érotique.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il a coupé ma bite. Mon énorme bite, celle qu’aucune femme ne pourrait porter. En guise de sexe il a posé la féerie de la féminité qu’habillent les muscles d’un homme déguisé et travesti par amusement. Il a coupé ma bite, l’énorme ! Il a croqué le concombre que j’ai pelé au fond de la cuisine. Il me l’a présenté au creux de mon vagin endormi, avant de le croquer à pleine dents, régalé de sa senteur, enfourné jusque mon hymen. Je le regarde se régaler de son paradis frigivore, à la joie de constater le bonheur de vivre un romantique qui nourrit les oiseaux au balcon, plutôt qu’un poseur de bombes. Il a coupé mon doute, il a coupé mon énorme bite, puis en lamelle de concombre qu’il est, il me l’a présenté, de sel accompagné, pour me la faire déguster. Retournée sur la couleur d’un art dont il n’a que l’apparence. Il m’a mit au dessous des cieux dont il arbore le pays. Il a coupé ma bite pour m’apprendre la paix de ceux qui ne croient plus les slips. Il a tombé les croix des lits.<br /> <br /> <br /> <br /> Poétesse : Pascale Derville Labylle<br /> <br /> Inspiration : Instant érotique<br /> <br /> Présence romantique : Nicolae-daniel Biséricaru<br /> <br /> Accessoire de scène : Un concombre
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N
Chère poétesse, vous êtes sur un site où la poésie, toutes les poésies, ont droit de cité lorsqu'elles sont en lien avec la partie forum.<br /> <br /> <br /> <br /> Et que toujours la poésie nous accompagne,<br /> <br /> TS
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A
Reprise du débat poétique<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Afin de vous transmettre une idée de l'esprit dans lequel les sentiments de Nicolae- et moi- même nous sommes entendus pour nous parler de la paix.<br /> <br /> <br /> <br /> &&&&&&&&&&&&&&&<br /> <br /> En flux et en reflux s'élance sur la digue les rages calmes de la ville. Une eau en sourdine se meut, et quitte l'apparat de l'innocence, et laisse une gravité que la sagesse a masquée. L'orage du second âge germe à la mare d'une espérance havraise et accomplit le dessin d'une béatitude patiente, et convaincue." Lutin", tend ses oreilles à l'harmonie d'un cœur silencieux. Princier et battant, Lutin souffle tandis que, nous public nous aspirons l'improvisation d'une création musicale. Le cœur sautillant sur ce qui en des yeux scintillent les effets des gouttes qui dansent dans la pluie. Oh! Oh! Obscure clarté de lune qui brille au dessus de nos fragiles toits, oh! , oh! Obscur désir de lois qui fait singer les cœurs, et fondre les froids d'horreur, les soupirs de l'or blanc. Lutin rive à l'air marin, s'assoupit sur le siège d'invité, flirt avec le flux. La lumière de la journée s'étend et donne, une trace journalière à nos cœurs familiers. Berlin s'est libéré dans les traits d'une infantile figure qui a déjà travaillé." Le festival Pieds nus" des Normands du pays par bonheur sort ses deniers. Les profils de ses paupières gauches se tendent à l'extrême comme pour rejoindre son oreille gauche afin qu'elle reste à l'écoute du soliste installé au piano. Son attention ne fuit plus les notes, son visage carême se détend, les notes virevoltent dans les salles d'un humble public. Il médite sur sa chaise, tant pour fuir l'imposante présence de l'assemblée que pour jouir du plaisir qu'il prend à maîtriser le délice qu'est la joie d'entendre. Poussé par les eaux Danube où il a grandit tel Moïse sortit des eaux d’Égypte, et travailleur des mines d'Uricani, Il écoute. Expositoire déclarée au bord d’un large maritime disant les abords Atlantiques, la capitainerie océane gradée accueille en salle à piano l’artiste pianiste Dan Tepler New-yorkais naît à Paris qui se pose en poète du large. Jaloux, le fiancé de la dame de la vallée du pays de Caux s’insurge dans un silence de rage tel l’étranger peu appris. Ses poings empoignent son torse. Ses yeux tout d’un coup se tendent vers le soliste telle quelques gouttes d’eaux qui annoncent l’orage. Sur le miroir d’une flaque qui danse l’élan du regard semble percute enfin ! Les virevoltements de nos voix virtuellement habillées d’un attentif silence, apprivoisent les doigts d’un pianiste solitaire qui recueille les sons muets de nos corps muets. Ne sachant où nous guidera ce flux de Jazz limpide nous resterons à ressentir. Contemplatifs, l’éclat à aimer la présence d’une voix qui tente d’unir le romanesque à la magie d’un paysage marin, sur lequel l’éclat du jour donne un cristal au diamant qu’est l’amour. Oubliant quelques ressentiments, les battements de mains du public ébruitent les pas d’un clown reconnaissant des cieux d’ici, le corps fort, les pas allant sous les cieux bas.<br /> <br /> Prose poétique : Pascale Derville Labylle<br /> <br /> Inspiration : Festival Pieds nus / Large maritime<br /> <br /> Présence romantique : Mgr Biséricaru Nicolae- Daniel
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L
Cher poète,<br /> <br /> <br /> <br /> Après bien des péripéties logistiques et souci d'organisation, je suis à la joie de découvrir qu'il n'est pas interdit de publier sur votre blog plusieurs poèmes. Aussi vous comprendrez le plaisir que sans doute j'aurai parfois à vous communiquer un texte libre de tous droit, sans doute avant que Nicolae-daniel et moi-même ne nous constituions notre propre blog.Et aussi dans le souci d'être lu par d'autres de vos lecteur et lectrice.<br /> <br /> <br /> <br /> Pauvre enfant<br /> <br /> Oh! Pauvre de toi jeune enfant<br /> <br /> Née, sous de bien frêles droits.<br /> <br /> A l'aube déjà, jetée d'une voie<br /> <br /> De marâtre au bord d'une rue,<br /> <br /> Prête à emplir l'horizon de vue.<br /> <br /> de larmes diurnes contenues.<br /> <br /> <br /> <br /> Oh! Pauvre enfant de chimère<br /> <br /> Croulante en l'absence du père.<br /> <br /> Posée aux caprices de la terre.<br /> <br /> Déployant des rêves de misères<br /> <br /> Il perd sa vil, tendre enfance<br /> <br /> Dans l'errance de l'espérance.<br /> <br /> <br /> <br /> Oh! Pauvre enfant sous la lune<br /> <br /> A toi s'ouvre un désert de dune<br /> <br /> Dans lequel souffle une rancune<br /> <br /> Une revanche au gout de prune.<br /> <br /> Le jardin de tes sourires grandit<br /> <br /> En secret au silence des nuits, dit!<br /> <br /> <br /> <br /> Oh! Pauvre enfant de la balle<br /> <br /> Livré à tes journée dominicales.<br /> <br /> <br /> <br /> Prose et poésie: Pascale Derville Labylle<br /> <br /> Inspiration: Pensée d'une femme Antillaise<br /> <br /> Présence Spirituelle et Romantique: Nicolae - Daniel biséricaru
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N
Merci de votre grandeur, de votre geste plein d' élégance!<br /> <br /> <br /> <br /> Contactez-nous sur poetesdesafriques@gmail.com pour que nous puissions vous programmer avec plaisir.<br /> <br /> <br /> <br /> Et que la poésie toujours nous accompagne,<br /> <br /> Thierry Sinda
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