Débat poétique Sinda-Labylle sur le poème "Ton corps sage" de Enide Darius Gordien
Cher Poète,
Je viens vers vous et, vous interpelle quant à l'écriture poétique d'un texte du révélé poète:Enide Darius Gordien; dont je fais actuellement la connaissance par le biais de votre site internet.En effet, il m'apparait qu'afin de garder la spiritualité sonore et visionnaire de l'image émergée à l'esprit du Poète, l'adjectif qualificatif en fonction de complément d'objet indirect, dans:je cite "De l'inatteignable rêve"tant à réduire la portée musicale et transcendantale de la poétique du texte.
Aussi, je me permets de vous suggérer, en toute modestie, le terme de "inaccessible"
pour "inaccessible rêve"qui à mon humble avis, dont je vous laisse juge connote comme plus approprié.
Dès lors, entendez en lecture silencieuse:"Je vis une étincelle
Magie éternelle
De l'inaccessible rêve
De toujours, d'amour, en un seul jour"pour
"Je vis une étincelle
Magie éternelle
De l'inatteignable rêve
De toujours, d'amour, en un seul jour";
Néanmoins, je conserve la limpide fluidité poétique de l'extrait cité, grâce à la subtile ambiguïté de l'usage de l'homonymie des verbes "voir" et "vivre"dans le mode indicatif de la grille des conjugaisons de la langue française: au passé simple pour le verbe" voir", l'autre au présent pour le verbe vivre.
Antillaise d'origine Guadeloupéenne et d'expression française vivant en Normandie, vous comprendrez que mon appartenance à la créolité justifie mon interpellation littéraire et témoigne de l'intéret et l'amour que je porte à mes compatriotes d'outre-mer.
Acceptez en conclusion, un texte extrait de mon recueil actuellement en chantier littéraire, vous en souhaitant bonne réception ,et, vous présentant de même mes meilleurs voeux!
La peur
Je rentrais l'estomac noué
Je rentrais siéger dans les lieux
Je rentrais de Rouen sans un dé.
Je rentrais grondée par les faits.
Je rentrais d'une prairie, oui
Je rentrais de Montivilliers
Je rentrais sur une plaie vide
Je rentrais une foi subtile
Je rentrais dans l'autorité
Je rentrais comme une poire dans l'été
Je rentrais rentrais contrainte, forcée.
Je rentrais au toit, puis prié.
Poétesse/Pascale Derville Labylle
Inspiration: Akadius Kospiel
Lieu d'écriture :Le Havre
Présence spiruelle:Nicolae-Daniel Biséricaru